Nouvel épicentre depuis la fin du mois de mai 2020, l’Amérique latine compte le deuxième nombre de décès le plus élevé des suites de la Covid-19, après l’Europe. Mi-juillet, le seuil des 150 000 décès a été atteint. Le Brésil, le Mexique, le Pérou et le Chili sont parmi les pays les plus touchés à l’échelle mondiale et les premiers sur le continent latino-américain.
La crise n’est pas seulement sanitaire, elle a également des conséquences économiques et sociales très fortes.
L’Amérique latine fait partie des régions les plus inégalitaires au monde et la pandémie ne fait qu’aggraver ce déséquilibre. Les populations vulnérables sont davantage exposées, à l’instar des femmes et des enfants. Les mesures de confinement et d’isolement social, mises en place par les États pour protéger les populations du coronavirus et diminuer sa transmission, sont facteurs d’augmentation des violences domestiques envers les femmes et les enfants, piégés à l’intérieur de leur domicile.
Les foyers où vivent de nombreuses personnes, les abus de substance, l’accès limité aux services, l’affaiblissement des cercles d’entraides sont autant de facteurs aggravants. Pour faire face à cette urgence et agir en faveur des populations fragiles, les collectivités locales engagées dans la coopération décentralisée sont elles aussi mobilisées.
Pour plus d’informations :
Zoé COURBOIN : z.courboin@cites-unies-france.org et Fanny SALAS : f.salas@cites-unies-france.org