Depuis sa nomination le 6 avril 2013, le nouveau Premier ministre libanais, Tammam Salam, n’est toujours pas parvenu à sortir son pays de l’impasse politique.
En raison du désaccord entre les partis politiques sur le code électoral et des profondes divisions politiques suscitées par la crise syrienne, les élections législatives initialement prévues en juin 2013 ont finalement été reportées par le parlement libanais au mois de novembre 2014.
De son coté, Tammam Salam devra préserver une union nationale mais n’est toujours pas en mesure de former un nouveau gouvernement « neutre vis à vis des conflits de la région », appelé à succéder à celui de Najib Mikati.
Cette neutralité, officiellement consacrée lors de la déclaration ministérielle de Baabda aurait du permettre un dénouement heureux.
Toutefois, le double attentat de Tripoli le 23 août 2013 et l’escalade des tensions géopolitiques liées à la crise syrienne, ont ravivé les particularismes confessionnels de chacun, empêchant ainsi tout consensus politique. Le 8 mars se retrouve ainsi à ne plus vouloir être dépossédé de son droit de veto, ce qui pourtant, constituait une condition préalable à toute cohabitation avec le 14 mars.
Sources : Le Figaro, L’Orient-Le jour, L’Orient-Le Jour